Après des années à alerter sur l’épuisement des agents et suite à une enquête psychosociale dont les résultats étaient sans appel, la direction nous présente enfin une méthodologie.
Sur le papier, les intentions sont louables et s’appuient sur une démarche participative. Mais notre expérience nous a appris à lire entre les lignes et à nous méfier des grands mots qui cachent souvent une absence de volonté réelle. Ce document est en réalité une construction technocratique qui risque de se retourner contre les agents si nous n’y prenons pas garde.
Le Sne-FSU s’interroge sur :
- Une démarche qui ne permettra pas une adéquation entre les moyens et les missions
- Une contrainte de départ qui invalide tout l’exercice : le dogme des moyens constants et en diminution d’effectifs pour l’année 2025 de -25
- Une démarche qui va générer sa propre charge de travail sans peut-être résoudre celle des agents
Le Sne-FSU ne refuse pas de travailler sur la charge de travail, bien au contraire. C’est une urgence absolue. Le Sne-FSU restera vigilant pour que ce projet ne soit pas seulement une opération de communication mais bien un outil au service des agents. Nous militons pour l’amélioration des conditions de travail et de la qualité de vie au travail des agents.
Le Sne-FSU revendique :
- la mise en œuvre d’une démarche d’évaluation de charge de travail et la mise en œuvre de solutions adaptées ayant comme priorité absolue donnée à la réduction des conséquences négatives sur la santé physique et psychologique des agents.
- Un engagement de l’administration sur des objectifs de résultat qui démontrerait de manière incontestable une réelle volonté de résoudre la problématique de surcharge de travail.
- Ne pas s’interdire : de mettre des ressources supplémentaires pérennes si cela s’avère nécessaire, de repenser l’organisation de certains services et de certains processus.
Place à l’humain