Le 15 février dernier, la FSU Écologie était enfin reçue par le ministre Christophe Béchu après plusieurs reports.
Une audience sur fond de manifestations agricoles avec leurs débordements, la mise au pilori de l’OFB et les attaques contre les agent.es de notre pôle ministériel.
La FSU Écologie a porté 2 vœux pour l’année 2024 : le premier vise à l’accélération des politiques environnementales et le second, à une revalorisation des rémunérations pour une meilleure reconnaissance des agent.es et de leurs missions.
Il a repoussé les sujets de l’agenda social aux discussions en instance notamment en ce qui concerne les quasi-statuts qu’ils soient de l’environnement ou des agences de l’eau. Il nous confie que les établissements publics, de par leur autonomie de gestion, sont libres d’être innovants en matière sociale : « tout ce qui n’est pas interdit pas le ministre est autorisé ! » Enfin, il a renvoyé le sujet des rémunérations aux discussions avec la Fonction publique.
La FSU a également alerté le ministre sur les difficultés budgétaires rencontrées par les parcs nationaux dont la masse salariale représente 80% de leur budget !
– Une heure d’échanges soutenus mais un temps bien trop court pour pouvoir argumenter nos revendications.
– Un ministre qui semble connaitre ses dossiers, convaincu par la nécessité d’agir pour l’urgence écologique. Cependant, un ministre qui redescend dans l’ordre protocolaire avec un secrétaire d’État à la biodiversité et à la mer au dernier rang.
– Mais cette audience a eu lieu avant les annonces budgétaires de Bercy : la plus grosse coupe budgétaire après les restrictions de Bercy ; une baisse malgré les annonces précédentes.
– Des signaux d’affaiblissement des politiques de l’environnement qui se multiplient. Le malaise grandit parmi nos collègues qui sont dans l’expectative sur la remise en question et le sens donné à leurs missions.
Le Sne-FSU s’adresse à tous les personnels qui sur l’ensemble du territoire national, exercent des missions dans le domaine de l’environnement.
Le syndicat défend un double objectif d’assurer d’une part la défense des droits/intérêts aux agents des services concernés et d’autre part d’inclure les enjeux écologiques aux questions sociales comme projet de société.