Un peu plus de 24 millions d’euros consacrés aux mesures catégorielles, soit 8,9% de la masse salariale qui se chiffre au budget 2022 à 2,7 milliards d’euros.
Un budget conséquent mais qui mérite toutefois d’être relativisé !
Hors mesures obligatoires, mesures liées aux bas salaires ou mesures liées à la bascule technique des corps techniques au RIFSEEP, ne reste que 6,3M€ à la main du ministère que celui ci choisit de répartir avec une accentuation forte de l’individualisation des rémunérations par une augmentation de 10 à 34% du CIA selon les corps.
La FSU se félicite de la volonté du ministère d’une convergence des rémunérations entre filières administrative et technique. Elle note l’effort particulier, à la demande des organisations syndicales, sur les rémunérations des personnels de catégorie C.
Mais La FSU dénonce la très forte augmentation du CIA (12% en moyenne) au détriment de mesure de revalorisation de l’IFSE. Cette accentuation de l’individualisation des rémunérations est une véritable volonté de notre ministère ; Elle n’est pas imposée, ni par Bercy ni par la Fonction Publique.
Elle relève enfin, concernant la gestion de l’IFSE par le ministère, l’absence de cohérence des mesures prises : augmentation individuelle pour certains (catégorie C), augmentation des socles pour d’autres (attachés en administration centrale), avec parfois un gain minimum garanti par agent …
La FSU défend des revalorisations parallèles des socles et des montants individuelles.
Le Sne-FSU s’adresse à tous les personnels qui sur l’ensemble du territoire national, exercent des missions dans le domaine de l’environnement.
Le syndicat défend un double objectif d’assurer d’une part la défense des droits/intérêts aux agents des services concernés et d’autre part d’inclure les enjeux écologiques aux questions sociales comme projet de société.