Le constat est sans appel : les incendies, les records de température confirment les prévisions du GIEC, tandis que l’effondrement de la biodiversité s’accélère. Ces événements sont la traduction d’une hausse mondiale des émissions de CO2 qui se poursuit malgré les engagements pris lors de la COP21 à Paris. Comme l’ont défendu les manifestations pour le climat, il n’y a pas de planète B. Il est indispensable de tendre vers la sobriété et de rompre avec l’idée d’une croissance infinie. La recherche effrénée de profits et la mondialisation des échanges détruisent les écosystèmes et dérèglent le climat. Les plus pauvres, partout dans le monde, sont les premières victimes de ces dérèglements (cycle infernal des sécheresses et inondations, montée des eaux océaniques, pollution, accès à l’eau, au sol et à l’alimentation…) avec son cortège de malheurs et de migrations forcées.
Il y a urgence à basculer vers des modes de consommation et de production qui ne soient plus dépendants des énergies fossiles, pour favoriser l’efficacité et une sobriété énergétique collective. Des modes de production et de consommation qui favorisent les circuits courts, la relocalisation industrielle, des processus de fabrication “bas-carbone”, et qui respectent les conditions de travail et les droits sociaux. Repenser nos modes de production, en prenant soin de notre environnement, c’est aussi prendre soin de notre santé, de nos conditions de travail et notre cadre de vie.
Pour la FSU, la transition écologique sera sociale ou ne sera pas ! Et puisque les premières victimes des dérèglements écologiques sont les plus pauvres, l’égalité sociale a besoin d’une action déterminée pour préserver le climat et la biodiversité ! La satisfaction des besoins sociaux et environnementaux doit être une priorité de nos sociétés. De par leur proximité, leur accessibilité, leur caractère désintéressé, les services publics sont de formidables atouts pour ce faire. Pour la FSU, la rupture écologique et sociale ne peut s’engager sans s’attaquer aux inégalités économiques. La nécessaire transformation du système, pour être juste socialement, implique que les premiers responsables des émissions soient les principaux contributeurs financiers. Ainsi le financement de la transformation écologique de nos sociétés est indissociable de la réduction des inégalités : elle doit s’accompagner d’une redistribution des richesses, à l’échelle de la société française comme entre les pays. […]
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Le Sne-FSU s’adresse à tous les personnels qui sur l’ensemble du territoire national, exercent des missions dans le domaine de l’environnement.
Le syndicat défend un double objectif d’assurer d’une part la défense des droits/intérêts aux agents des services concernés et d’autre part d’inclure les enjeux écologiques aux questions sociales comme projet de société.